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Bonne Année 2008

Publié le par Société Philarmonique de La Rochelle

La société philharmonique vous souhaite une excellente année et vous annonce son premier concert pour 2008.
 
 
Vendredi 11 Janvier 2008.   Temple protestant de La Rochelle 20h30
           Ensemble YANKELE,
Musique Klezmer Tsigane et d'Europe de l'Est
 
Le Quintette YANKELE est constitué de
 
Christine Laforêt : accordéoniste                       
 Après ses études au CNSM de paris, Christine joue des claviers et du saxophone, accompagnant de nombreux chanteurs tels Djamel Allam, François Béranger,
Jean-Luc Lahaye, Rachid Barry, Pascal Bruyelle , Pierre Louki , Marlène Samoun…     
Sollicitée par Guy Béart, elle se spécialise à l'accordéon. Partagée entre ses activités de pédagogue (elle dirigera le conservatoire de Draveil pendant 6 ans) et son métier de musicienne, elle découvre les musiques de l’Est avec Bielka et le groupe Adama pour lequel elle enregistre de nombreux albums.                
 
Jason Meyer : violoniste
Double diplôme de "Bachelor" en violon et composition, "Master of music" du conservatoire de Nouvelle Angleterre (Boston), Jason sera violon solo du Boston Pops Orchestra, du théâtre de Troyes, de l'ensemble "2 e 2m", de l'orchestre de Tours et de l'orchestre Pasdeloup.
 Compositeur, il écrit pour orchestre, ensemble de musique de chambre et pour le théâtre, édité aux éditions Lemoine et De la Tour.
Il participe au « cabaret Kafka », joue avec ADAMA et enregistre chez BMG, SONY, Harmonia Mundi.
 
Jean-Christophe Hoarau : Guitariste
Après une maîtrise de lettres, il choisit le métier de musicien !
Guitariste de formation (élève de Roland Dyens, Alberto Ponce, Pierre Cullaz), il a tourné une dizaine d'années avec les Jeunesses Musicales de France, joué avec des artistes tels que Georges Moustaki, Pierre Louki, Juliette Gréco, Pierre Barouh, Richard Galliano, les chanteuses brésiliennes Teca Calazans et Monica Passos, Jairo, Roland Dyens.
Guitariste de la troupe ADAMA de 1984 à 1997, il est également compositeur et arrangeur -chez Paul Beuscher, Henry Lemoine et Didier jeunesse pour la collection comptines et berceuses du monde-.
 Il est actuellement directeur pédagogique de l'école "ATLA".                                                                                       
 
Mathieu Bresch : contrebassiste               
Mathieu Bresch a joué avec de nombreux groupes et orchestres, dans des styles très différents. Musique classique à l'Opéra de Paris pendant dix ans, tango avec Valeria Munarriz et Georges Rabol (CD "moi je suis du temps du tango") et musiques klezmer avec les groupes GRAND KLEZMER (CD "Oy") et ADAMA (CD "Musiques juives en ballade") Il enseigne également la contrebasse au conservatoire de Vincennes depuis 1993.
 
Yannick Thépault : clarinettiste
Ses prix de conservatoire en poche, il entre en 1985 dans l'orchestre de la police parisienne. Parallèlement, il subit l'influence de Giora Feidman et se passionne pour la musique Klezmer. C'est en tant qu'interprète, compositeur et chef d'orchestre qu'il enregistre avec ADAMA pour Sony et BMG.
Comédien-musicien, il joue dans « cabaret Kafka », « Deutch 999 », « Schubert et plus si affinité ».
Il est à l'origine de la création de YANKELE.          
 
La musique klezmer
 
Jouée en Europe centrale et orientale, jusqu'à l'aube du 20ème siècle par des musiciens juifs, la musique klezmer est par essence une musique de fêtes. Née dans les shteytlekh (*) d'Europe centrale et orientale, cette musique populaire avait pour but essentiel d'animer les mariages, ainsi que certaines fêtes juives, comme celle de Pourim (fête joyeuse qui commémore la libération des juifs de Perse menacés d'anéantissement sous le règne du roi perse Assuérus). Il était possible de l'entendre aussi sur les foires et dans certaines tavernes. Pour la majeure partie des klezmorim (pluriel du musicien appelé klezmer), il n'était pas possible de vivre exclusivement de la musique. Ces musiciens exerçaient donc un autre métier (cordonnier, laitier, tailleur, etc.) et jouaient occasionnellement dans leur shteyt'l, ainsi qu'autour, dans un périmètre d'environ 100 kilomètres.
Certains ensembles professionnels se déplaçaient bien plus loin, jusqu'à même dépasser les frontières.
Ces derniers étaient fréquemment accompagnés de musiciens tsiganes, ainsi que de ménestrels locaux rencontrés sur la route (hongrois, russes, moldaves, ukrainiens, galiciens, etc.). Ils diffusaient leur musique à chaque étape de leurs voyages et furent amenés également à jouer lors de fêtes non juives. Cette caractéristique leur permit d'approfondir leurs connaissances des cultures musicales environnantes, à commencer par celle de leur pays d'adoption.
La vitalité de la musique klezmer réside dans le simple fait qu’elle à su sauvegarder son essence, tout en s’enrichissant des cultures environnantes. Les traditions musicales Yiddish sont en quelque sorte la synthèse de plusieurs siècles d'interactions entres Juifs et non Juifs. Ainsi, au fil du temps, les thèmes hébraïques se sont enrichis de motifs populaires empruntés aux Russes, Grecs, Roumains, Polonais, Tchèques, Bulgares, etc. Au regard de la diversité des styles klezmer, il serait d'ailleurs certainement plus juste de parler de musiques klezmer (au pluriel), plutôt que de « musique klezmer ».
Dès la fin du 19ème siècle, début 20ème, un certain nombre de klezmorim réussirent à fuir les pogroms, la montée du fascisme hitlérien, ainsi que le régime stalinien, en empruntant la route vers l'ouest. Une grande partie de ces musiciens traversa l'atlantique et s'installa dans les États-Unis d'Amérique.
Seule une infime partie pu survivre au choc de la deuxième guerre mondiale, en restant sur le vieux continent.
La grande originalité de cette musique tient au fait qu'elle propose des combinaisons et des variations extrêmement fortes en terme de dynamiques émotionnelles : parfois gaie, parfois mélancolique, elle permet au musicien klezmer de chuchoter ou de s'exclamer, de geindre ou cajoler, d'alterner entre gémissement et cri de joie. Ce qui importe dans le style klezmer n'est pas tant ce qui est dit, mais plutôt comment il est dit.
De nombreux compositeurs ont puisés leur inspiration dans la musique klezmer, ne serait ce que pour sa faculté d'exprimer les états d'âme les plus subtils. Prokofiev dans son Ouverture sur des thèmes juifs, Mahler dans sa symphonie n° 5, Chostakovitch avec un cycle de poèmes pour trois voix et orchestre intitulé De la poésie populaire juive et Gershwin lors de la composition de Rhapsody in Blue, s'inspirèrent sans détours des musiques klezmer. Aujourd'hui encore, de nombreux compositeurs et musiciens font appel aux ressources klezmer. Que ce soit pour le jazz, la musique classique, la chanson, ou encore pour la musique de film, la musique klezmer et ses dérivés devient de plus en plus présente dans l'univers sonore contemporain. Après s'être nourrie de traditions musicales millénaires, la musique klezmer poursuit de nos jours son évolution, mais elle parvient également à enrichir d'autres musiques qui tout comme elle, sont à la recherche de sonorités insolites et d'expressions nouvelles. Elle invite l'auditeur à un voyage sonore riche en émotions.
 
 
 
Tarifs : Adulte 15€, adhérent & groupe 12€, étudiant 7€, gratuit pour scolaire.
Réservation au 06 07 03 00 08 (lundi au vendredi 10h-12h / 15h-18h) à partir du 2 janvier 2008.

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Découvrez Luisa Miller de Verdi

Publié le par Société Philarmonique de La Rochelle

Le week-end lyrique de cette année aura lieu à Paris les 23 et 24 février.
Au programme : Luisa Miller de Giuseppe Verdi.
Si vous souhaitez découvrir cet opéra de Verdi, vous pouvez l'écouter sur RCF durant le mois de décembre, les vendredi 7, 14 et 21 à 15h03. 
(émission reprise le dimanche à 11h)

Pour les fréquences, cliquer sur le lien Les partenaires de la Société Philharmonique ou cliquer sur le lien RCF Accords Charente Maritime.

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